Le renouvellement des membres du bureau du Conseil national de l’économie informelle qui a eu lieu à Tenkodogo est fortement contestée par la coalition des associations du secteur informel. Cette coalition dirigée par des acteurs du secteur informel demande la suspension pure et simple du nouveau bureau élu. La coalition a reconnu que le ministère de tutelle à savoir le ministère de la jeunesse a joué pleinement son rôle en demandant le report des élections mais que le président contesté a voulu tenir coûte que coûte l’élection. Par conséquent, la coalition demande aux autorités de prendre leur responsabilité, de suspendre le bureau, d’engager un audit pour la gestion au niveau du CNEI.
Réunis massivement au cours d’un point de presse organisé le 3 décembre 2024, les membres de la coalition des associations du secteur informel, dénoncent avec énergie le manque de transparence des élections organisées dans le cadre du renouvellement du bureau du Conseil national de l’économie informelle à Tenkodogo le 28 novembre 2024.
Les principaux conférenciers, Ismaïla Compaoré, Sosthène Ouédraogo, Congo et bien d’autres ont d’une même voix dénoncer le manque de transparence des élections dans le cadre du renouvellement du bureau de la faitière des acteurs du secteur informel.
Pour eux, le president a éte porté à la tête de la faitière de l’économie informelle en 2019 par ses amis politiques. Ainsi, pour les conférenciers, le président sortant veut manipuler dans ce sens et à sa guise, la faitière des acteurs du secteur informel. Pour eux, cela ne peut prospérer parce que les membres s’opposent à une telle méthode de gestion
Pour Sosthène Ouédraogo un des conférenciers, l’élection devait connaitre la participation de plus de 400 électeurs mais cela n’a pas été respecté parce que tous les acteurs n’ont pas été associés. Quant à Ismaïla Compaoré, c’est lors d’un entretien avec leur ministre qu’ ils ont appris qu’il a été demandé au président sortant Salif Nikièma de reporter les élections afin d’organiser des élections transparentes qui prennent en compte tous les acteurs mais que celui-ci aurait forcer pour le faire au mépris des textes en vigueur.
Il faut noter que dans la salle, les acteurs ont brandi des écriteaux sur lesquels, ils dénoncent le non-respect des textes. Pour les conférenciers, le ministère de la jeunesse à jouer son rôle pleinement. » Nous avons cru que certains fonctionnaires du ministère étaient complices mais nous nous rendons compte par contre que le ministère à joué son rôle sans partie pris », ont confié les conférenciers qui ont eu un entretien avec le ministre avant de tenir la conférence de presse.
Pour Ali Ouédraogo, il n’est pas question d’accepter cette élection parce que la transparence y a manqué. A Sosthène Ouédraogo de renchérir à travers des plaidoyers adressés aux autorités à savoir la suspension pure et simple du bureau du CNEI, l’organisation d’un audit de la gestion de Salif Nikièma afin de clarifier toute chose. D’une même voix, les conférenciers et l’ensemble des membres des acteurs de la coalition des associations disent non au bureau renouvellé à Tenkodogo. Affaire à suivre!
Par Somborignan Kissangoulé
Légendes:
2- Les membres de la coalition des association des acteurs du secteur informel étaient nombreux à prendre part et appellent les autorités à agir pour suspendre le bureau du CNEI
3- Ismaïla Compaoré, l’un des conférenciers a dénoncé le manque de transparence de l’élection organisée le 28 novembre à Tenkodogo et s’en demarque avec ses camarades
4- Sosthène Ouédraogo, un des conférenciers à demandé un audit pour la gestion du CNEI